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Coeur artificiel Technologie

Le système Jarvik

Résultat de recherches menées depuis plus de vingt ans, le cœur artificiel implantable présenté il y a quelques mois par le professeur Carpentier suscite de grands espoirs.  

Basé sur la même architecture qu’un cœur naturel, le prototype de la société CarMat (Carpentier-Matra) ne représente que 40% de la dimension du prototype Jarvik, et ne pèse que 1,200 kilogrammes.

Il est prévu de le ramener à un poids de 900 grammes dans sa  version définitive. Un cœur humain pèse environ  300 grammes, mais le Carmat sera aisément supporté par l’organisme humain.

Le principe est le même qu’un cœur humain, deux ventricules indépendants dont le débit individuel est régulé par des capteurs de pression sanguine. Un système électronique intégré adapte le système de la prothèse aux besoins spécifiques de chaque receveur.

L’alimentation se fait pas des batteries externes et une pile interne, la liaison entre les deux étant prévue via une prise électrique qui pourrait être implantée sur la boîte crânienne.

Coeur artificiel Carmat Sophie Carpentier, épouse du professeur et biochimiste a développé des matériaux dits bio synthétiques qui réduisent de manière importante la formation de caillots sanguins qui étaient les plus gros problèmes de rejet rencontrés par les procédés Jarvik et Abiocor jusqu’à maintenant.

Le Carmat est similaire à l’Abiocor américain qui lui est composé de 3 éléments. Quatorze greffes ont été réalisées à Louisville dans le Kentucky, Sur 19 opérés, 12 ont survécu en moyenne 5 mois. Les principaux problèmes notés sont la constitution de caillots sanguins et les rejets classiques plus ou moins prononcés selon les patients.


Coeur artificiel Carmat du professeur CarpentierIl apparaît que ces inconvénients fatals soient énormément réduits par la technologie de matériaux bio-synthétiques utilisés par Carmat.
Les premières implantations sont espérées pour fin 2011 et tous les chercheurs scientifiques et financiers attendent avec impatience ces résultats qui pourraient déclencher une ruée sur ces nouvelles technologies, on pense notamment à l'Inde et à la Chine.

La compétiton est ouverte entre les divers laboratoires, attisée par les résultats boursiers spectaculaires de Carmat SA, qui suscitent nombre de convoitises chez les boursicoteurs et investisseurs, ce qui on l'espère ne pourra qu'encourager et finaliser les applications de ces coeurs artificiels dont tant de personnes ont besoin.