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Les maladies cardio-vasculaires

Les maladies cardio-vasculaires sont les maladies qui concernent le cœur et la circulation sanguine. Dans les pays occidentaux, l'expression la plus courante est la maladie coronaire, responsable de l'angine de la poitrine ou encore des infarctus. Ces maladies touchent plus certaines catégories de population (ouvriers, personnes exposées à certaines pollutions, victimes d'obésité, etc) et leur prévalence régionale est marquée (par exemple en France, à la fin du XXème siècle dans le Nord-Pas-de-Calais et en Alsace, deux régions nettement plus touchées que les autres régions et la moyenne nationale, comme pour plusieurs types de cancers)1. Elles comptent souvent parmi les facteurs qui diminuent le plus l'espérance de vie d'une population.
Cela concerne pour la France plusieurs centaines de milliers de personnes. Le taux de décès à la phase aiguë de l'infarctus s'est amélioré, passant de 8,8% à 4,4% d'après la dernière étude (2006) depuis qu'une prise en charge urgente est réalisée dès les premiers symptômes. On recense 70 à 100 000 décès par mort subite de l'adulte chaque année et au total, les maladies cardio-vasculaires tuent 150 000 à 180 000 personnes par an, ce qui en fait la première cause de mortalité du pays selon les années. Aux États-Unis, les maladies cardio vasculaires sont responsables d'un peu plus d'un décès sur quatre. Le coût total (y compris la perte en productivité) est estimé à plus de 300 milliards de dollars en 2009.

L'OMS chiffre à environ 1/3 des décès dans le monde ceux causés par les maladies cardio-vasculaires. La réduction des facteurs de risque cardio-vasculaire et la meilleure prise en charge thérapeutique ont permis cependant de diminuer de près de moitié le nombre de décès d'origine cardiaque aux États-Unis entre 1980 et 2000. Dans ce même pays, à peu près un tiers des dècès sont d'origine cardio-vasculaire et un décès sur cinq est secondaire à une maladie des artères coronaires. Un décès sur huit implique une insuffisance cardiaque (données 2005). Si plus de personnes étaient formées aux gestes de premiers secours, on estime que l'on pourrait passer de 2% à 20% de survie à une mort subite (en 2004, environ 6% seulement de la population française est formée aux gestes de premiers secours)...


L'angine de poitrine ou angor (en latin angor pectoris = "constriction de la poitrine") est une maladie cardiaque résultant d'un manque d'apport d'oxygène au myocarde, le plus souvent secondaire à une diminution du débit sanguin dans une artère coronaire (on parle de sténose coronarienne). Ce manque d'oxygène au niveau du cœur est appelé ischémie du myocarde. L'angine de poitrine est un symptôme commun de l'ischémie du myocarde : cette douleur survient le plus souvent lors d'un effort et cesse à l'arrêt de ce dernier. C'est ce qui peut aider à distinguer l'angine des autres types de douleurs thoraciques.

L'angor est dû à une ischémie myocardique, généralement secondaire à une sténose coronarienne. Les artères coronaires fournissent le sang et l'oxygène au coeur. Le rétrécissement de ces artères est très souvent provoqué par la formation d’une plaque d’athérome (dépôts gras et fibreux), ce qui rétrécit le diamètre des artères et entraîne une diminution du flux sanguin. Il en résulte une inadéquation entre les besoins en oxygène du myocarde et les apports par la circulation coronarienne. Cette inadéquation est d’autant plus importante lors d’un effort physique. Le système nerveux réagit en transmettant des signaux de douleur au cerveau, ce qui explique la douleur ressentie pendant l’effort.

Classiquement, l'ischémie est de courte durée et réversible lors d'un angor, sans destruction cellulaire. Elle est prolongée et responsable d'une destruction cellulaire significative lors d'un infarctus du myocarde.

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