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Tueurs en série - Le tueur du Zodiaque 4

Portrait robot du ZodiacFlanquée d'un avocat hilare récemment rayé du barreau, Deborah Perez, 47 ans, a donné une conférence de presse devant les marches du San Francisco Chronicle, quotidien auquel l'assassin envoya des missives railleuses pendant dix ans alors qu'il commettait ses crimes.
Qu'a raconté Deborah Perez, agente immobilière de Corona (comté d'Orange) qui ne s'était jamais manifestée jusqu'à ces étonnantes révélations ? Qu'à l'âge de sept ans, lorsqu'elle ne comprenait encore rien à la vie, elle accompagna deux fois ce beau-père, qui avait fait venir sa mère et ses sept enfants du Mexique, sur les lieux de ses crimes.
Qu'elle ne fut pas le témoin direct des meurtres, mais qu'elle entendit des coups de feu, que Guy expliqua comme l'explosion de pétards.
Plus troublant encore, Deborah affirme avoir non seulement écrit la lettre que le tueur du Zodiaque envoya à l'avocat Melvin Belli (aujourd'hui disparu) en 1969, mais être en possession des lunettes de l'une des victimes, le chauffeur de taxi Paul Stine, assassiné le 11 octobre de la même année. Elle aurait également aidé son beau-père à confectionner la capuche qu'il portait toujours lorsqu'il s'apprêtait à tuer.
Les sceptiques sont nombreux et les motivations de Deborah jugées douteuses. Depuis la plongée soudaine du tueur en série dans l'anonymat en 1978, des centaines de personnes continuent chaque année d'affirmer l'avoir connu. Aucune de ces pistes n'a jamais rien donné. A ce jour, son identité reste une énigme.
Pourtant, si les lunettes permettent de détecter l'ADN de Paul Stine, Deborah pourrait finalement être prise au sérieux. Pour l'heure, on s'explique mal la raison de son si long silence.
« J'ai réalisé que mon beau-père était le tueur du Zodiaque en voyant pour la première fois son portrait robot en 2007, a-t-elle répondu le jour de sa conférence de presse. Jusqu'à cette date, je ne connaissais pas l'histoire du Zodiaque. Mais en découvrant ce portrait, j'ai reconnu Guy. Puis je me suis souvenue que je l'avais accompagné sur les lieux de deux de ses crimes sans le savoir. »
Deborah soutient qu'elle est motivée par le désir d'aider les familles des victimes à retrouver la paix. « Fadaises », s'époumone depuis quelques jours la fille de Guy, Janice Hendrickson, sortie elle aussi de l'ombre pour défendre la mémoire de son père :
« Mon père n'aurait pas tué une mouche. Il m'a battue à maintes reprises, c'est vrai, et il avait de mauvaises fréquentations. Mais il lisait la Bible tous les soirs et il n'aimait même pas les armes à feu. Deborah veut juste se faire de la pub, vu qu'elle est en train de tourner un documentaire sur le sujet. » « Ce documentaire, rétorque Deborah, prouvera que mes accusations sont fondées. » Janice Hendrickson a annoncé avoir contacté un agent du FBI à qui elle projette de remettre une boîte contenant des effets personnels de son père. Parmi ceux-ci, plusieurs écrits, une cassette qu'il aurait enregistrée et, espère-t-elle, des empreintes digitales qui permettront de l'innocenter.
Dans sa dernière lettre envoyée au San Francisco Chronicle le 24 avril 1978, le tueur du Zodiaque se vantait d'avoir tué trente-sept personnes. Mais le San Francisco Police Department n'a pu lui imputer que six meurtres.
Longtemps, c’est un autre homme qui fut suspecté d’être le tueur du Zodiaque : Arthur Leigh Allen. C’est d’ailleurs la thèse défendue dans le superbe film Zodiac, de David Fincher. Mais des tests ADN réalisés en 2002 prouvèrent que l’un des courriers, envoyés à la presse, n’avait pas été écrit par ce suspect. Une conclusion qui vaut ce qu’elle vaut. L’an dernier, un autre anonyme est sorti de la foule pour accuser, lui aussi, son propre beau-père. Un certain Denis Kaufman qui a certifié que l’assassin mystérieux s’appelait Jack Tarrance. Avec des éléments fracassants à l’appui. Kaufman indique avoir découvert un déguisement, pareil à celui du Zodiaque (c'est-à-dire avec le symbole cousu dessus), chez son beau-père. Ainsi qu’un couteau avec des traces de sang séchées encore exploitables (les analyses sont en cours). Il est vrai que Tarrance ressemblait beaucoup au portrait robot, diffusé à l’époque, tout comme son écriture ressemblait à celle des courriers attribués au meurtrier. Kaufman a aussi donné au FBI les négatifs de photos qui auraient été prises par son beau-père. On y découvre des jeunes hommes et femmes torturés et tués face à l’objectif…A vomir. Une chose est sûre. Entre Kaufman et Deborah Perez, il y en a au moins un(e) qui dit faux.
Retour Zodiaque 3...