Rencontres pour les chiens et leurs maîtres

Tueurs en série, escrocs célèbres, malédictions

La construction en briques de bois

Pierres fines, précieuses, collection

Madagascar :anecdotes, adresses

Tous les aphrodisiaques

Se soigner avec les couleurs

Trésors divers à découvrir 3

La cache de Fouché
En 1810, Joseph Fouché (1759-1820) ministre de la Police de Napoléon Ier, se retira dans son château de Ferrières-en-Brie non sans avoir pris la précaution d'emporter avec lui une caisse de documents extrêmement compremettants pour l'empereur. Il raconte dans ses Mémoires que, menacé d'arrestation, il alla de nuit murer cette caisse dans son château. Selon les spécialistes d'histoire napoléonienne, la caisse au contenu si précieux et propre peut-être à éclairer l'Histoire de France d'un jour nouveau, se trouverait murée dans un souterrain du château...

Le tableau emmuré
Les tableaux qu’exécuta le peintre David pendant la révolution sont de véritable chef-d’oeuvre. Parmi eux, l’inachevé Serment du Jeu de paume, le célèbre Marat assassiné et le très dépouillé Jeune Bara. Mais peu d’amateurs d’art savent qu’il manque à cet ensemble une 4ème oeuvre qui représente l’assassinat de Le Peletier de Saint-Fargeau. Le conventionnel Michel Le Peletier fut parmi ceux qui votèrent la mort de Louis XVI le 20 janvier 1793. Le soir même, en représailles, il était assassiné par un royaliste fanatique. David le représenta sur son lit de mort. Cette oeuvre est alors installée dans la salle des séances de la Convention nationale. Retiré en 1795 et confié à l'artiste qui le conserva jusqu'à sa mort à Bruxelles, le tableau fut vendu par sa famille à la fille de Le Peletier, Louise Suzanne de Mortefontaine. Après cette vente, le tableau disparut et selon les historiens il fut probablement détruit par la fille de Le Peletier qui voulait faire disparaître le passé révolutionnaire de son père régicide. Cependant une légende laisse entendre que Louise Suzanne de Mortefontaine n’aurait pas détruit le tableau mais l’aurait fait murer dans une des pièces du château de Saint-Fargeau ou quelqu’un, un jour peut-être, saura le retrouver !

Les sous de François Athanase de Charette de la Contrie
François Athanase de Charrette de la Contrie fut l’un des plus grands chefs de la rébellion royaliste vendéenne. En 1795, les anglais lui firent parvenir par le port de St-Jean-de-Monts un trésor composé de 6000 louis d’or. Quelques mois plus tard ce sont 22 000 dollards américains qui lui sont acheminés de la même manière. Que sont devenues toutes ces pièces de monnaie ? Une partie se trouverait cachée dans le hameau de Montorgueil près de Le Poiré-sur-Vie où Charrette tint sont dernier campement. Un autre dépôt serait enfoui dans les caves de sa maison à Belleville-sur-Vie. On parle aussi d’un tonneau d’or caché dans un puits de la forêt de Gralas près des Brouzils, d’une malle pleine de valeurs enterrée dans bois proche des Gats, d’or enfouis en forêt de Touvois...

Le trésor des moines d’Orval
En 1791, les moines de l’abbaye d’Orval furent mis dans la confidence de la fuite de Louis XVI vers Montmédy. Ils reçurent en dépôt une partie de la fortune que le roi destinait à l’ornementation de sa future résidence. La fuite avorta à Varennes et c’est à Orval que Bouillé, son investigateur, se réfugia. Mais en 1793, les républicains envahirent les lieux que les moines quittèrent d’urgence après avoir enfouis les deux trésors, le leur et celui du roi Louis XVI, dans leur domaine de Gérouville. Les secrets des souterrains du duc de Richelieu Le duc de Richelieu a vendu en 1773 à la famille Le Godinec de Traissan le château de la Roche-Jagu. L’acte de vente comportait une clause qui continue d’intriguer historiens et chercheurs de trésors : ‘Il ne sera fait aucune tentative pour déboucher les portes des souterrains afin d’y descendre et d’y dévoiler le mystère qui l’environne’. Pourquoi une telle recommandation ? Que recèlent donc ces souterrains toujours murés ?

Les trésors de Mandrin
Le bandit Mandrin (1725-1755) s’était attaché à piller systématiquement les biens et le numéraire des Fermes générales. Itinérant, il avait pris l’habitude de cacher ses butins dans des endroits qu’il nommait ‘ses coffres-forts’. Plusieurs d’entre eux ont été localisés. Ainsi, une cassette serait encore enterrée dans le jardin de sa maison natale à Saint-Etienne-de Saint-Geoirs (Isère). A Verel-de-Montbel (Savoie), il fora une cache dans les hautes roches qui entoure le village et y glissa une bourse remplie de pierres précieuses. Il enterra 25 000 livres en or en pleine forêt du Vercors là où Mandrin aimait à prendre ses quartiers. Lors de sa dernière chevauchée, il fut contrait de dissimuler à une lieue au-dessus d’Ambert (Puy-de-Dôme) le précieux chargement de quatre de ses chevaux qui, exténués, ralentissaient la course. On parle aussi de caches aménagées dans le vieux château de Rochefort (Savoie) où il fut capturé en 1755 avant d’être exécuté.  

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