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Apple story 4

En 1986, ils représentent déjà plus de la moitié des ordinateurs personnels vendus dans le monde. Le 19 février 1987, Apple enregistre le nom de domaine Apple.com, faisant de la firme l'une des 100 premières à acquérir un nom de domaine .com. En juillet de la même année, Apple donne naissance à sa filiale Claris, dédiée à la création de logiciels. Elle hérite des droits et des codes sources de divers programmes appartenant à Apple, dont MacWrite et MacPaint.
En 1985, Apple tente de s'implanter plus fortement dans les entreprises en lançant Macintosh Office, une solution de mise en réseau des Macintosh avec des imprimantes LaserWriter et un serveur de fichiers via AppleTalk. Chiat\Day, l'agence publicitaire d'Apple, réalise le spot Lemmings, qui est diffusé durant le Super Bowl XIX. Contrairement à 1984, cette publicité est un échec car elle est perçue comme insultante envers les acheteurs potentiels. L'une des raisons avancées pour expliquer en partie l'échec, fut l'abandon du projet BigMac, un serveur de fichiers Macintosh dédié, basé sur un système Unix. Cependant les technologies AppleTalk et LocalTalk, utilisées pour mettre en réseau les Macintosh tout comme les LaserWriter, réussissent à s'imposer, faisant du Macintosh une pièce maîtresse des premières heures de la publication assistée par ordinateur, particulièrement après le lancement d'Aldus PageMaker, premier logiciel de PAO.
Pour essayer de remplacer BigMac, Apple lance en 1987 AppleShare, un logiciel qui permet de transformer n'importe quel Macintosh en serveur de fichiers.Message pad et IphoneFin 1987, débute le projet qui aboutit au Newton, sous la direction de Steve Sakoman. Après le départ de ce dernier en 1990, le projet est récupéré par Larry Tesler qui choisit le processeur ARM 610 au détriment de l'AT&T Hobbit . Longtemps retardé, le lancement du premier Newton MessagePad a lieu le 2 août 1993, au prix de 699 US$.
À la suite d'un accord entre Apple et Sharp, ce dernier se charge d'une partie de la conception et de la production des appareils et crée une version légèrement modifiée, vendue par Sharp sous le nom de ExpertPad. Face à la concurrence croissante des PC, Apple lance successivement les Macintosh LC, Quadra et Centris. Malheureusement, ces nouveaux modèles sont victimes d'une mauvaise commercialisation. Trop de modèles sont présents sur le catalogue, se distinguant parfois par des différences mineures, créant la confusion chez le consommateur.
En conséquence, moins d'un an après leur lancement, les Centris sont intégrés à la famille des Quadra. En plus des ordinateurs de bureau, Apple s'étend en 1991 au marché des ordinateurs portables en lançant ses PowerBook, plus proches des ordinateurs portables actuels. Après le lancement de la dernière mise à jour matérielle de l'Apple IIGS en octobre 1989, Apple retire au fur et à mesure les modèles de son catalogue, jusqu'au 1er novembre 1993, date à laquelle, le dernier d'entre eux, l'Apple IIe Platinum est retiré à son tour. L'Apple IIe Card, qui permet d'émuler un Apple II sur un Macintosh LC, persiste quant à elle jusqu'en mai 1995, mettant fin ainsi à l'ère des Apple II. Après avoir écarté l'idée de migrer vers l'architecture Motorola 88000, Apple s'allie en 1991 avec l'un de ses concurrents d'autrefois, IBM ainsi qu'avec Motorola, pour former l'Alliance AIM, dont l'objectif est de créer de nouveaux standards informatiques autour de l'architecture PowerPC.
Les premiers Macintosh qui en sont équipés apparaissent en 1994 : ce sont les Power Mac 6100 et 7100, tous dotés d'un PowerPC 601. Le passage d'une architecture CISC à une architecture RISC oblige Apple a réécrire le code source du Mac OS, Power Macintosh faisant tourner les applications 68k grâce à un émulateur intégré au système. Malgré les efforts d'Apple, Microsoft et Intel prennent de plus en plus de parts de marché. Cette tendance s'amplifie avec la sortie de nouveaux Pentium et celle de Windows 95, améliorant les capacités multimédia des PC dont l’interface se rapproche de plus en plus de celle créée par Apple. En réaction, Apple lance, sous l'impulsion de son CEO Michael Spindler puis de son successeur Gil Amelio, un programme de licences de son système d'exploitation, permettant ainsi à d'autres entreprises de vendre leurs propres ordinateurs équipés du Système 7.
Ces machines sont connues sous le nom de « clones ». Cette stratégie échoue à faire gagner au système des parts de marché, grignotant principalement celles du Macintosh d'Apple. En 1994, Apple sur lance un nouveau marché avec QuickTake, l'un des premiers appareils photo numérique destinés au grand public. Trois modèles sont commercialisés, mais leur faible succès entraîne l’arrêt de leur commercialisation en 1997. En 1996, l'entreprise fait un nouvel essai avec la Pippin, une console qui partage de nombreuses caractéristiques avec le Macintosh (système dérivé de Mac OS, processeur Power PC). Conçue par Apple mais produite par Bandai, la Pippin est un échec avec seulement 42 000 unités vendues au Japon et aux États-Unis.
En 1996, Gil Amelio remplace Michael Spindler en tant que CEO. Après avoir annoncé de lourdes pertes (740 millions d'US$) pour le second semestre de 1996, Amelio effectue de nombreux remaniements au sein de la firme, dont une vague de 2 700 licenciements d'employés à temps plein et 1 200 intérimaires. Après plusieurs tentatives ratées de faire évoluer Mac OS de manière conséquente avec des projets comme Taligent, puis Copland, Apple est à la recherche d'un nouveau système d'exploitation.

Apple story fin

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