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Apple story 3

Le MacIntosh À la fin des années 1970 et au début des années 1980, la concurrence croît fortement et de nouveaux concurrents se lancent sur le marché. L'Apple II se voit relégué aux marchés des particuliers et de l'éducation, pour laisser la place à l'Apple III sur le marché des entreprises, tout en étant rétro-compatible avec son prédécesseur. Il est présenté le 19 mai 1980 lors de la National Computer Conference à Anaheim. Des problèmes de production obligent à repousser sa sortie à l'automne suivant.
Contrairement à ses deux prédécesseurs qui étaient principalement l'œuvre d'un homme, Steve Wozniak, l'Apple III est lui l'œuvre d'un comité dirigé par Steve Jobs qui pouvait demander d'un jour à l'autre une chose et son contraire. L'absence souhaitée par ce dernier d'un système de ventilation mène à des surchauffes de la machine et à des désolidarisations. Lors des premiers envois en masse, à partir de mars 1981, 20 % des Apple III arrivent hors-service.
Les déboires avec la machine s'enchaînent jusqu'en 1983 et la sortie de l’Apple III Plus, qui corrige les principaux défauts de son prédécesseur. Mais le mal est fait : la mauvaise publicité, conséquences des déboires, et le manque de logiciels tirant parti de son système Apple SOS , font de l'Apple III le premier échec d'Apple. La base installée atteint selon estimation 120 000 unités (III et III plus confondus) contre plus d'un 1,3 million pour les Apple II. Sa production est arrêtée en avril 1984, peu après la sortie du Macintosh.
Malgré les déboires que connaît Apple, la firme est introduite en bourse le 12 décembre 1980 par Morgan Stanley et Hambrecht & Quist. 4,6 millions d'actions sont mises en vente. De 22 US$ à l'ouverture, l'action monte de plus 30 % pour clôturer à 29 US$, portant la valeur de marché de la compagnie à 1,778 milliard de dollars. Jobs, premier actionnaire individuel avec 7,8 millions d'actions devient donc millionnaire avec 217 millions de dollars notionnels; il en est de même pour Wozniak et Markkula et leurs 4 et 7 millions d'actions respectives.
Parmi les 1 000 employés d'Apple, plus de 40 deviennent également millionnaires grâce à leur stock options. C'est l'introduction en bourse la plus importante depuis celle de Ford en 1956. Le 27 mai 1981, 2,6 millions d'actions supplémentaires viennent s'ajouter à celle déjà présentes sur le marché. Deux mois plus tôt, Mike Markkula a remplacé Michael Scott à la tête de la compagnie et Steve Jobs le remplace en tant que président du conseil d'administration (chairman).
Le Macintosh 128K, est le premier ordinateur personnel utilisant une souris et une interface graphique qui a rencontré un succès commercial. Le projet Lisa voit le jour fin 1978, alors qu'Apple cherchait à développer la prochaine génération d'ordinateurs. Le projet prend de l'impulsion lorsque Ken Rothmuller est engagé en tant que chef de projet en juillet 1979; il n'était alors question que d'un ordinateur de 2 000 US$ dont le lancement était prévu en 1981. Toutefois, deux visites de Steve Jobs et d'une dizaine d'ingénieurs d'Apple au Xerox PARC allaient faire de Lisa ce qu'il est devenu. Steve Jobs négocie un accès au Xerox PARC en échange d'un investissement à hauteur d'un million de dollars d'actions.
En décembre 1979, ils y découvrent le résultat des travaux de Xerox sur l'interface graphique et les WIMP sur le Xerox Alto. Cette visite les inspire pour le développement du premier ordinateur Apple à interface graphique, l'Apple Lisa. Les travaux sur le Lisa se prolongent jusqu'en janvier 1983, date de sa sortie et de celle de l'Apple IIe. Son prix élevé, 9 995 US$, est en partie responsable de son échec. À la fin de l'année 1980, Jobs se voit retirer le projet Lisa par Michael Scott et se tourne alors vers le projet Macintosh initié par Jef Raskin et qu'il finit par s'approprier. Tout comme l'Apple Lisa, le Macintosh utilise une souris et une interface graphique et partage le même type de processeur, un Motorola 68000. Durant cette période, en avril 1983, Steve Jobs convainc John Sculley de quitter Pepsi-Cola pour devenir président et CEO d'Apple Computer Inc. ; le Macintosh, quant à lui, est lancé en grande pompe avec le spot publicitaire 1984, diffusé 2 jours avant sa sortie lors des créneaux publicitaires de la finale du Super Bowl XVIII, le 22 janvier 1984. Le 24 avril 1984 signe l'abandon de l'Apple III et l'arrivée de l'Apple IIc lors d'une conférence au Moscone Center, placée sous le sigle Apple II Forever.
Steve Jobs y annonce que plus de 50 000 Macintosh (2 495 US$) ont été vendus depuis son lancement, alors que ce même jour Apple reçoit un total de 52 000 commandes d'Apple IIc (1 295 US$), montrant un succès qui ne faiblit pas.
En 1985, un conflit de pouvoir oppose Steve Jobs à John Sculley. Les ventes de Macintosh ne sont pas aussi élevées qu'espéré, et en décembre 1984, l'Apple II génère encore 70 % des revenus de la firme. Il va s'ensuivre une réorganisation d'Apple, avec en juin, 1 200 licenciements, soit 20 % des employés18. En avril 1985, le conseil d'administration autorise Sculley à évincer Jobs de tout rôle décisionnel, mais autorise ce dernier à rester président du directoire.
Moins d'un mois plus tard, Steve Jobs fomente l'éviction de Sculley ; prévenu par Jean-Louis Gassée, Sculley convoque une réunion de l'exécutif et met son détracteur face à la rumeur ; Steve Jobs lui rétorque qu'il pense qu'il n'est pas la bonne personne pour diriger la compagnie. Le 31 mai suivant, Sculley lui fait retirer toute responsabilité et lui confie la « réflexion planétaire » « global thinking » dans un bureau éloigné du centre décisionnel de la firme, renommé ironiquement Siberia (Sibérie). En septembre 1985, Jobs quitte Apple pour fonder sa propre compagnie, Next, Inc.. Il y est rejoint par cinq autres employés d'Apple dont Bud Tribble, George Crow et Susan Kare.
Depuis leur introduction, les Macintosh cohabitent avec les Apple II. Le Macintosh Plus est lancé en janvier 1986 et l'Apple IIGS en septembre de cette même année. Ce dernier sera la dernière évolution majeure que connaîtra l'Apple II, en adoptant une souris et une interface proche de celle du Macintosh. Les nouveaux modèles qui suivent sont de simples évolutions utilisant des composants plus véloces. Le Macintosh de son côté continue sa route avec l'arrivée en 1987, du premier modèle de Macintosh II et en 1989, du premier ordinateur portable d'Apple, le Macintosh Portable. Les concurrents d'hier, Atari ST, Amiga et Commodore 64, s'effacent devant celui qui va prendre une place de quasi-monopole : IBM et ses IBM PC (et compatibles), avec la première version de Windows.

Apple story 4

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