La santé par les pierres
www.voyance-claire.net
Pierres précieuses, fines, collections
Se soigner avec les couleurs
Bien choisir son huile essentielle
Rencontres pour les chiens et leurs maîtres

Mystères - Le pirate de l'air envolé 2

On n'est pas encore à l'époque un vieux gauchiste délirant pénètre dans une rédaction pour flinguer le premier assistant photographe qui se présente. Les passagers du vol 305 n'apprendront le détournement qu'après leur débarquement. Dans l'attente de l'atterrissage, Dan Cooper ne montre aucun signe d'impatience.
Il sirote paisiblement un cocktail composé de bourbon et de soda au citron vert qu'il propose même de payer. Enfin, à 17 h 24, la tour de contrôle avertit le pilote que les parachutes et la somme réclamés sont disponibles et qu'en conséquence il peut atterrir. Les passagers débarquent normalement, puis Cooper demande que l'avion soit parqué dans un coin isolé du tarmac.
L'argent et les parachutes sont montés à bord par un employé de la compagnie. Pendant ce temps, les agents du FBI cogitent dur. Pourquoi avoir réclamé quatre parachutes ? Est-ce que les Dalton seraient à bord ? Cooper a-t-il l'intention d'expulser en plein vol les quatre membres d'équipage et de prendre les commandes de l'appareil ? Une fois le plein de kérosène effectué, l'avion reprend l'air à 19 h 40 en direction de Mexico City. Le pirate ordonne au pilote de voler à 3 000 mètres d'altitude à faible vitesse, autour de 310 km/h. Il exige aussi que la cabine ne soit pas pressurisée avant de s'y enfermer, seul.
L'équipage voit alors s'allumer sur le tableau de bord le témoin signalant l'ouverture de la porte arrière du Boeing et le déploiement de l'escalier. Scott allume l'interphone pour demander à Cooper s'il peut l'aider à quelque chose. "Non !" répond celui-ci. Quelques secondes plus tard, à 20 h 13, l'équipage note un changement de pression dans la cabine. Personne ne reverra plus Dan Cooper. Il se volatilise aussi définitivement qu'Ophélie Winter.
Le pilote Scott va poser l'avion sur l'aéroport de Reno et, à ce moment-là encore, il n'envisage pas que le pirate ait pu réellement sauter en parachute. Il utilise l'interphone intérieur et tente de lui parler. Aucune réponse. Finalement, l'équipage pénètre dans la cabine, la fouille et la trouve vide. Par terre, il y a encore les deux parachutes sur les quatre, abandonnés par le pirate de l'air. Durant plusieurs mois, le FBI et l'armée passent au peigne fin la zone de 73 kilomètres carrés où, d'après leur calcul, Cooper devrait avoir atterri. Hormis une grande blonde chantant à tue-tête "Dieu m'a donné la foi", ils ne trouvent aucun indice du pirate de l'air. Les médias, qui s'emparent de l'affaire, publient un portrait-robot de Cooper qu'ils prénomment D. B., au lieu de Dan, à la suite d'un quiproquo. En vain !
Le FBI publie les numéros de série des billets de la rançon en offrant 1 000 dollars à qui en rapportera un seul. En vain ! Il y a bien un petit homme à l'accent français pour montrer une valise de billets, mais il s'agit d'euros appartenant à une certaine Liliane Bettencourt... Northwest Airlines offre 25 000 dollars à qui fournira des informations pour arrêter le pirate. En vain. Un millier de suspects sont interrogés. En vain ! Cooper s'est volatilisé, faisant penser au FBI qu'il est mort durant son saut. En effet, à cet instant-là, le B727 traversait un orage. Aucun parachutiste, même chevronné, n'aurait alors osé sauter. Une partie de la rançon Qui pouvait être ce Cooper ? Un agent du FBI fait le rapprochement entre le détournement et la disparition, quinze jours plus tôt, d'un père de famille nommé John List après l'assassinat de toute sa famille (voir éphéméride du 9 novembre). Le signalement correspond. Mais après son arrestation, en 1989, List niera toujours être Cooper.
Pirate 3 ******* Retour 1