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Tueurs en série - John Wayne Gacy 4

Le 7 novembre 1968, il fut condamné à 10 ans d’emprisonnement à la prison d’État de l’Iowa, la peine maximum pour ce genre de crime. Il avait 26 ans et le joli petit monde qu’il avait patiemment construit s’écroulait autour de lui.
Son épouse, abasourdie, demanda et obtint rapidement le divorce.
En prison, Gacy accepta toutes les règles, obéit aux gardiens et ne chercha pas les ennuis. Il fut un prisonnier modèle, travailleur et respectueux du personnel, car il avait bien compris que s’il se montrait non violent et qu’il obéissait, il avait plus de chance d’être libéré pour bonne conduite. Gacy expliqua à ses codétenus qu’il avait été condamné pour avoir montré des films pornographiques à des adolescents.
Il exprimait si souvent son mépris pour les homosexuels que ses codétenus furent convaincus que son incarcération résultait d’une beuverie s’étant mal terminée.
Gacy fut employé aux cuisines et se mit à la tâche avec enthousiasme. Il y fut apprécié pour sa propreté frisant l’obsession et ses qualités de cuisinier. Il fut également aumônier et se déguisa en père Noël lors des fêtes de fin d’année. Il suivit même des cours de niveau universitaire.
En mars 1970, il subit une nouvelle évaluation psychiatrique.
L’un des psychiatres de la prison affirma qu’il avait une « personnalité passive agressive » et recommanda qu’il soit libéré sur parole, ajoutant : « la probabilité qu’il soit de nouveau accusé et reconnu coupable de conduite antisociale semble mince. » L’autre psychiatre, bien au contraire, affirma que Gacy était un « prédateur » qui présentait un « possible risque à venir ». La commission de libération préféra écouter l’avis du premier psychiatre.
Après 21 mois de prison, les espoirs de Gacy devinrent réalité et il fut mis en liberté conditionnelle. Il n’avait même pas fait un quart de sa peine...
Le 18 octobre 1970, Gacy quitta la prison et, contrairement à ce qu’il avait assuré à ses amis de Waterloo, il repartit à Chicago... pour soigner sa mère malade.
Gacy décida de commencer une nouvelle vie en ne laissant personne connaître quoi que ce soit de sa condamnation passée. Il avait l’intention de reprendre une place de choix dans la communauté.
Mais ses ambitions furent d’abord freinées par une période de dépression due au décès de son père. Gacy regrettait de ne pas avoir pu le revoir une dernière fois, car il était mort le Noël qui avait précédé sa sortie de prison. Il avait l’impression qu’on lui avait enlevé sa dernière chance d’améliorer ses relations avec un homme qu’il aimait énormément malgré son comportement violent et abusif.
Gacy s’installa chez sa mère et obtint grâce à un ami de la famille un emploi de cuisinier dans un restaurant de Chicago, un travail qu’il appréciait beaucoup. Ce restaurant était fréquenté par de nombreux policiers et politiciens.
Il tenta d’obtenir un droit de visite pour voir ses enfants, mais son ex-épouse ne répondit jamais à ses lettres. Fou de rage, Gacy lui annonça qu’il ne voulait plus jamais les voir et qu’il les considérait tous les trois comme morts. Gacy sortit brièvement avec une serveuse du restaurant où il travaillait, mais cela ne dura pas longtemps et il préféra
rapidement les rencontres homosexuelles. En novembre 1970, il amena même l’un de ses amants, un jeune homme de 20 ans, dans l’appartement de sa mère, sans qu’elle le sache.
Après 4 mois, comme tout se passait bien au restaurant, Gacy put acheter une maison dans la banlieue de Chicago, avec l’aide de sa mère, impressionnée par les efforts accomplis par son fils pour retrouver une vie « normale ». Gacy possédait la moitié de sa maison, située au 8213 West Summerdale Avenue, à Northwood Park, et sa mère - qui déménagea avec lui - possédait l’autre moitié. La maison, un pavillon style années 1950, était située dans un quartier calme où vivaient de nombreuses familles. Gacy se lia rapidement d’amitié avec ses voisins, Edward et Lillie Grexa, qui vivait dans le quartier depuis sa construction.
Sept mois plus tard, il passait Noël avec les Grexa, qu’il avait conviés à dîner avec sa mère. Ils s’invitaient souvent pour boire un verre ou jouer au poker, et les Grexa n’avaient pas la moindre idée du passé criminel de Gacy. Ses voisins le considéraient comme un homme bon, amical et généreux. Certains, toutefois, avaient l’impression qu’il en faisait trop et cherchait à obtenir un statut social qu’il n’atteindrait jamais.
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