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Tueurs en série - John Wayne Gacy 2

Madame GacyIl s’impliqua également auprès des Jaycees de Waterloo, auprès desquels il travailla bénévolement et inlassablement. Populaire et enthousiaste, il s’y fit beaucoup d’amis et l’un d’eux allait déclarer plus tard que Gacy « voulait réussir et être reconnu par ses pairs... Il travaillait toujours sur des projets et était totalement dévoué aux Jaycees. Le club était toute sa vie ». D’autres membres considéraient qu’il en faisait trop, qu’il voulait toujours attirer l’attention. Selon un membre qui battit Gacy à l’élection pour la présidence des Jaycees, « Ce n’était pas un homme qui se préoccupait de la vérité. Cela ne lui faisait vraiment rien lorsqu’il était pris en flagrant délit de mensonge. »
Gacy trouva malgré tout du temps à consacrer à son épouse. Marlynn donna naissance à un garçon et, peu après, à une fille. Les Gacy étaient une véritable carte postale de famille heureuse. Ils possédaient une jolie maison dans la banlieue de Waterloo et avaient deux beaux enfants. Marlynn adorait s’occuper d’eux et Gacy était heureux dans son travail. Tout semblait trop beau. Tout était effectivement trop beau. Une seule chose gênait Marlynn chez son époux : il adorait la police et les uniformes, les véhicules d’urgence, qu’il suivait parfois à grande vitesse avec son gyrophare rouge personnel...
Il aimait que les gens pensent qu’il avait une influence dans la police, alors qu’il lui arrivait seulement de porter du poulet gratuitement aux policiers ou aux pompiers de la ville. Selon certains de ses amis, il se vantait constamment de ses prouesses sexuelles auprès des femmes. Il ne montrait jamais la moindre affection en public envers son épouse. Gacy allait plus tard admettre avoir vécu sa première expérience homosexuelle après la naissance de son fils.
Il s’était saoulé avec un ami et lui avait fait une fellation. Gacy était membre de la « patrouille des commerçants de Waterloo », une force de sécurité coopérative dont les membres surveillaient leurs propres commerces durant la nuit pour éviter les cambriolages. Les employés des restaurants que dirigeait Gacy participèrent un soir à l’une de ces patrouilles, avec lui, et s’introduire dans plusieurs bâtiments, volant des pièces de voitures et l’argent de distributeurs automatiques. Gacy avait réglé sa radio sur la fréquence de la police et surveillait leur conversation pour savoir si une patrouille s’approchait.
Gacy abusait souvent de son autorité sur ses jeunes employés. Les gens le considéraient comme un homme gentil et très impliqué dans la communauté. Ses employés connaissaient son côté privé, bien plus sombre. Il avait créé une sorte de club dans la cave de sa maison, où les adolescents employés dans ses restaurants étaient autorisés à jouer au billard et à boire de l’alcool en échange d’un abonnement mensuel. Gacy força plusieurs des garçons à lui faire une fellation lorsqu’ils perdaient au billard. Il les intimidait, les contraignait, ou parvenait même à les convaincre qu’il menait des expériences scientifiques pour une commission d’État sur les comportements sexuels !
Durant l’été 1967, Gacy ramena chez lui un adolescent de 16 ans pour regarder des films, jouer au billard et boire de l’alcool. Son épouse était à l’hôpital après avoir donné naissance à leur deuxième enfant. Lorsque le garçon refusa de lui faire une fellation, Gacy l’attaqua avec un couteau et le coupa au bras. Toutefois, il lui présenta rapidement des excuses et insista pour que le garçon reste avec lui. Il usa de tous ses talents de persuasion, et l’adolescent accepta de visionner des films pornographiques.
Ensuite, Gacy parvint à le convaincre de le laisser lui montrer son « tour de magie avec les menottes », et lorsque le garçon fut menotté, il tenta de le violer. Le garçon résista et Gacy commença à l’étrangler. L’adolescent fit semblant de s’évanouir. Gacy le lâcha, le réveilla et accepta de le ramener chez ses parents. L’adolescent ne porte pas plainte, sans doute honteux de s’être laissé berner.
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