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Escrocs - Arthur Ferguson

Arthur FergusonAu début du vingtième siècle, Arthur Ferguson, écossais bon teint, était un commercial doué.
Il vivait tranquillement à Londres et découvrit son don presque par hasard. Un beau matin de 1920, il vit un touriste admiratif devant la colonne Nelson à Trafalgar square, où trône la statue du fameux amiral. Se faisant passer pour guide, Ferguson entreprit le voyageur et comprit que celui-ci était un riche Américain en villégiature à Londres.
Il fit l’éloge aussi bien de l’amiral Nelson que du monument historique. Mais soudain, il afficha une mine triste dont s’inquiéta le visiteur. Ferguson expliqua qu’il avait bien de la chance de voir la colonne et qu’il était peut-être le dernier américain à jouir de ce privilège. La curiosité de son interlocuteur était éveillée. Arthur raconta que l’Empire Britannique était financièrement à genoux et que le gouvernement avait décidé de vendre quelques monuments pour renflouer les caisses de l’état. En fait c’était lui Arthur Ferguson, conservateur des monuments de Londres qui était chargé de la vente, qui devait rester discrète bien entendu.
C’est pour cela qu’il était souvent sur Trafalgar Square à regarder la colonne qui devait disparaître avec son héros national, ses lions sculptés et la fontaine. Evidemment la couronne ne voulait pas céder cet emblème à n’importe qui. L’américain demanda le prix : 6000 livres ce qui était une somme à l’époque mais paraissait dérisoire à Ferguson vu l’importance du monument. L’américain mit en avant son origine anglaise et sa fortune. L’Amérique était un pays neuf sans grand passé, et sans monuments. Cette colonne ferait très bien devant sa maison et assiérait sa réputation. Il supplia Ferguson de lui donner la priorité. Ce dernier fit mine de refuser, mais devant l’insistance de l’autre, il dit qu’il devait s’enquérir en haut lieu.
Il donna rendez-vous au yankee le lendemain après-midi au même endroit. Là, Ferguson dit qu’il avait usé de son influence et que l’empire Britannique était d’accord pour céder la colonne à un descendant du pays.
Ils allèrent dans le grand hôtel où était installé l’américain et celui-ci fit un chèque séance tenante. Ferguson donna même à son nouvel ami l’adresse d’une entreprise spécialisée, à même de démonter le monument et l’expédier aux Etats-Unis. Ils arrosèrent l’événement et se quittèrent tous les deux fort satisfaits. A peine sorti de l’hôtel, Ferguson alla encaisser le chèque. De son côté, le nouveau propriétaire contacta le lendemain l’entreprise indiquée. Mais celle-ci montra une curieuse réticence à faire le travail demandé. Le client insista, et on lui expliqua que c’était impossible car aucun monument londonien n’était à vendre. Ce n’est qu’après avoir vu Scotland Yard que l’acheteur comprit qu’il s’était fait avoir. La même année, Ferguson vendit Big Ben pour 1000 livres, un américain se plaignit à la police d’avoir versé un acompte de 2000 livres pour Buckingham Palace mais qu’on en lui refusait l’accès ! La police recherchait l’escroc de plus en plus activement. Ferguson sentit le roussi et décida de partir aux USA, puisque ses sujets étaient ses meilleurs pigeons.
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