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Tueurs en série - Le fantôme d'Heilbroon

L'affaire dite du Fantôme de Heilbronn est une affaire criminelle qui s'est déroulée principalement en Allemagne et en Autriche entre 1993 et 2008. La police attribuait plusieurs crimes non élucidés dans différents endroits d'Allemagne, d'Autriche et un braquage en France (dans le Jura) à une mystérieuse tueuse en série, le même ADN féminin étant retrouvé sur chaque lieu des crimes. Le premier meurtre connu date de 1993 et les derniers de 2008. Le nom vient de la ville d'Heilbronn dans le Bade-Wurtemberg où une jeune policière est tuée d'une balle en pleine tête, meurtre de sang froid et apparemment gratuit qui émeut l'Allemagne, puis d'autres crimes qui s'y dérouleront.
Les policiers s'y référant eux sous le sigle UWP (pour Personne de sexe féminin inconnue en allemand). L'enquête mobilisa plus de 100 policiers en Allemagne et en Autriche avec plus de 1400 pistes différentes suivies et plus de 2400 vérifications d'ADN pratiquées et sera qualifié par les médias de « plus grande énigme criminelle de l'Histoire ». L'attribution de ces meurtres à une seule et même personne se révèlera, en mars 2009, être une erreur de police scientifique due à une contamination du matériel de prélèvement. Les traces d'ADN retrouvées correspondait en fait à l'ADN d'une femme travaillant à l'emballage du matériel de prélèvement dans l'entreprise fournisseuse .
1993. Découverte du cadavre d'une retraité de 62 ans étranglée à son domicile avec un fil en métal dans la ville d'Idar-Oberstein (Rhénanie-Palatinat). On relève plusieurs traces d'ADN notamment sur une tasse à café. L'analyse de la trace génétique par la police scientifique établit que l'ADN appartient à une femme.
de 1994 à 2000. Pas de meurtre connu durant cette longue période. La tueuse ne fait apparemment pas parler d'elle (du moins pas de crime connu ou de trace d'ADN trouvée). Les policiers pensent qu'elle a peut-être décidé de se mettre définitivement au vert, ou bien qu'elle a dû faire face à une ou plusieurs maternités, qu'elle est peut-être en prison ou tout simplement morte.
2001. À Fribourg (Bade-Wurtemberg), à 500 kilomètres du premier crime connu, on découvre le cadavre d'un biffin de 61 ans se disant « brocanteur », à son domicile. On l'a étranglé et on lui a défoncé le crâne pour l'achever avec une sauvagerie et une barbarie peu communes, dans la ville de Fribourg... et toujours le même ADN trouvé à plusieurs endroits de la pièce où a été commis le meurtre. Jusqu'en avril 2007, on retrouve épisodiquement la trace d'ADN du Fantôme qu'on a relevé sur trente lieux différents, en Allemagne en Autriche mais aussi en France dans le Jura lors de cambriolages de domiciles, de bureaux, d'établissements hôteliers ou de supermarchés, de caravanes, de cabanes de jardins-ouvriers, de braquages ou de vol de voitures. On relève également la trace génétique de la tueuse sans visage sur l'une des douilles de balles tirées lors d'un règlement de compte entre gens du voyage de la même famille qui ont blessé gravement une personne, mais également sur une seringue abandonnée dans un bois contenant des résidus d'héroïne. Ce qui pourrait laisser penser que la tueuse serait une « junkie » prête à tout pour trouver sa dose...
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