Rencontres pour les chiens et leurs maîtres

Tueurs en série, escrocs célèbres, malédictions

La construction en briques de bois

Pierres fines, précieuses, collection

Madagascar :anecdotes, adresses

Tous les aphrodisiaques

Se soigner avec les couleurs

Les machines à sous 2

Charles August FeyIl existe cependant une autre théorie qui soutient que Charles Fey a été partenaire de la « Mills Novelty Company » et qu’ils avaient conjointement fabriqué la « Mills Liberty Bell », pour supprimer la concurrence. La « Mills Liberty Bell » était constitué d’un châssis en fonte dans lequel on avait moulé sur l’avant une « Liberty Bell » classique. A l’origine, la machine avait des pieds avec des orteils en fonte moulée, mais ils ont été supprimés dans les versions plus tardives et remplacés par des pieds ornés de volutes. Les cartes à jouer (le Roi, la Reine et le Valet) ont été dessinées sur les rouleaux de la machine ; une cloche tintait quand une combinaison gagnante sortait. Cela a été abandonné peu de temps après sur la « Mills Liberty Bell », mais ce concept reviendra à la mode des années plus tard.
Vers 1910, on trouvait des machines à sous presque partout. La « Mills Novelty Company » a alors développé une variante simplifiée de sa « Liberty Bell » et l'a appelée «Operator Bell ». Cette machine à sous «Operator Bell » possédait une fente à pièces plus ergonomique et proposait des symboles de fruits différents de ceux des versions antérieures. La « Mills Novelty Company » produisait également dans son usine cinq variantes de sa « Liberty Bell » originale et avant que la Première Guerre Mondiale n’éclate, l’entreprise avait étendu ses ventes à toute Europe et ses usines avaient fabriqué pas loin de 30000 machines à sous. L'ère des machines en fonte a rapidement décliné quand Mills a proposé des machines à sous meilleur marché, intégrées dans des meubles en bois. Au début des années 30, la « Mills Novelty Company » a modifié ses chaînes de fabrication de machines à sous, modifications qui ont engendré une révolution dans l'industrie du jeu. Les nouvelles machines à sous proposaient désormais un double jackpot, qui permettait aux joueurs de gagner deux fois, et ce, presque de suite. Ces machines à sous furent aussi conçues pour être moins bruyantes et ont vu le jour sous le nom de "Silent Bells" (comprenez "Cloches Silencieuses").
De nouveaux designs de meubles ont été inventés pour ces nouvelles machines à sous, et on trouve des thèmes comme la Tête de Lion, l'Aigle de Guerre, la Tête Romaine et finalement la Façade de Château en 1933. L'Aigle de Guerre avait aussi un nouveau couloir pour les pièces qui permettait de suivre le cheminement de la pièce dans la partie supérieure de la machine à sous. Au cas où de fausses pièces étaient utilisées, le propriétaire était capable de les détecter. Herbert Mills décéda en 1929 à l'âge de 57 ans, en léguant une fortune considérable à sa femme et à ses huit enfants.
En 1909, les anciennes lois favorables aux jeux furent remplacées par d’autres qui interdisaient aux machines à sous de proposer de l'argent liquide comme prix. Les fabricants de machines à sous et les propriétaires de bars réussirent à contourner ces règles en distribuant des paquets gratuits de chewing-gum et d'autres prix pour certaines combinaisons gagnantes. La petite histoire raconte que c’était le but recherché dans l’utilisation des dessins de fruits et des lingots sur les rouleaux des machines à sous modernes. Les lingots (symbole « BAR ») servaient à indiquer les paquets de chewing-gum gagnés et les fruits représentaient les différentes sortes de bonbons que l’on pouvait gagner. Une autre théorie soutient qu'une ancienne machine à sous récompensait ses joueurs en utilisant des chewing-gums parfumés aux fruits, les saveurs étant représentées par les symboles des fruits. Ainsi, les symboles très connus des cerises et des melons seraient originaires de ces machines à sous. Le symbole "BAR" qui est maintenant très répandu, provenait d'un logo de l'époque utilisé par l’entreprise « Bell-Fruit Gum ».
En 1919, la consommation d'alcool devint illégale aux USA. Comme les machines à sous étaient principalement présentes dans les bars, il devint alors évident qu'elles n'auraient plus guère d’avenir. Et pourtant, la plupart des gens savaient où se procurer illégalement de l'alcool au marché noir ; non seulement les machines à sous furent réintroduites dans ces lieux interdits officiellement, mais les gains en espèce également. Ce qui a encore servi à renforcer la popularité des machines à sous. En dépit de la pression gouvernementale, l'industrie du jeu a continué à grandir et à prospérer, en particulier dans l'état du Nevada où les jeux d'argent ont finis pas être légalisés en 1931. Beaucoup d’entreprises ont profité de la situation pour fabriquer et vendre des machines à sous aux casinos du Nevada. L’industrie des machines à sous a grandi de façon exponentielle jusque dans les années 60.
En 1964, le fabricant de flipper Bally a commencé à produire de nouvelles machines à sous appelées « Money Honey » (comprenez le Miel de l'Argent). Cette machine à sous était électrique, et proposait de nouveaux effets sonores. C'était la première machine à sous multi-pièces et également la première à posséder un hopper, c'est-à-dire le panier dans lequel les pièces tombent. La plupart des innovations ont germé dans les cerveaux des ingénieurs des entreprises Bally. Par exemple, ils ont rajouté des jeux qui proposaient plus de rouleaux, des paniers de plus en plus grands et des machines qui pouvaient contenir plus de pièces, jusqu’en 1970, où des paniers suffisamment grands ont été conçus pour réceptionner des pièces d’un dollar, ce qui était synonyme de très gros jackpots pour les joueurs.
En 1978, Atlantic City légalise les jeux d’argent ; entre temps Bally contrôlait presque 90% du marché des machines à sous. L’entreprise continuait à rajouter des rouleaux à ses machines à sous, car cela diminue les chances de gagner et permet d’augmenter le montant des jackpots. En plus d'augmenter le nombre de symboles sur chaque rouleau, pour finalement atteindre un maximum de 25, le montant des paris a également été revu à la hausse, pour atteindre 5, 25 et même 100$. Bally a aussi embauché un programmeur informatique dont la tâche était de trouver une solution pour augmenter le montant des jackpots sans pour autant ruiner le propriétaire de la machine à sous. Grâce à l’utilisation de logiciels, Telnaus (le programmeur) a également introduit un générateur de nombres aléatoires qui balaye les nombres sur les rouleaux imaginaires qu'il avait créés. Telnaus a ainsi révolutionné les machines à sous en rendant possible le changement des montants des jackpots grâce aux rouleaux virtuels. Ce générateur de nombres aléatoires a marqué une nouvelle étape dans les machines à sous en ouvrant de nouveaux horizons et en augmentant le champ des nouvelles possibilités à explorer.
Aujourd'hui, les machines à sous revêtent des milliers de formes différentes : machines à sous vidéo, grand nombre de rouleaux, jackpots simples et progressifs, nombreuses lignes de paiement, machines à sous en ligne et même machines connectées en réseaux. Il existe des machines à sous basées sur des personnages de dessins animés, des vedettes de cinéma ou sur des spectacles.