 
 Olivier Levasseur est né à Calais à la fin du XVII ème siècle.  En 1721, La Buse est associé au pirate anglais Taylor. Il fut surnommé la Buse  en raison de la vitesse à laquelle il était capable de fondre sur sa proie. En avril  ils capturent un riche vaisseau  portugais de 72 canons, La Vierge du Cap, qui avait cherché refuge  contre les tempêtes dans le port de Saint-Denis (île Bourbon, actuellement la  Réunion).
Olivier Levasseur est né à Calais à la fin du XVII ème siècle.  En 1721, La Buse est associé au pirate anglais Taylor. Il fut surnommé la Buse  en raison de la vitesse à laquelle il était capable de fondre sur sa proie. En avril  ils capturent un riche vaisseau  portugais de 72 canons, La Vierge du Cap, qui avait cherché refuge  contre les tempêtes dans le port de Saint-Denis (île Bourbon, actuellement la  Réunion).
    A bord du vaisseau se trouvaient le comte Ericeira, vice-roi  des Indes et l'archevêque de Goa. La Buse n'exigea pas de rançon du vice-roi,  mais fit main basse sur les objets d'une inestimable valeur : rivières de diamants,  bijoux, perles, barres d'or et d'argent, meubles, tissus, vases sacrés et  cassettes de pierres précieuses, plus la crosse d'or de Goa constellée de rubis  pesant une centaine de kilos, le tout évalué à 4,5 milliards d'euros.
  La Vierge du Cap, réparée  et remise à neuf, devint le vaisseau de La Buse et prit le nom de Le Victorieux. Mais  l'année suivante, Duguay-Trouin et le commodore anglais Matthews vinrent rôder  dans les parages de l’océan indien. La Buse et Taylor se méfièrent et préférèrent  prendre le large. Taylor s'enfuit aux Antilles et La Buse se retira à l'île  Sainte-Marie tout près de la côte est de Madagascar.
    Il  prit sa retraite, car la piraterie n'était plus possible avec aux trousses un  gaillard de la trempe de Duguay-Trouin, dont le pavillon flottait glorieusement  de l'Equateur au cap de Bonne-Espérance.
    La  plupart des écumeurs des mers cessèrent également toute activité et devinrent  d'assez paisibles citoyens en profitant de la Charte de clémence offerte par le  roi de France. Leurs bateaux pourrirent dans les anses et la piraterie  disparut.
    Presque  seul, La Buse temporisa avant d'accepter la Charte,  il restitua les vases sacrés, mais ne put se  résoudre à rendre le butin de La Vierge du Cap, condition de la  clémence.
    Il  est certain qu'il cacha son trésor...mais où ?
    On a  avancé le nom de 6 îles : Maurice et son satellite Rodrigues, La Réunion,  Frigate et Mahé aux Seychelles, Sainte-Marie au large de Madagascar.
    Dans  tous les cas, c'est à Sainte-Marie que vivait Levasseur, en situation  irrégulière mais sans grand danger immédiat... parlant de soumission sans se  hâter de conclure.
    Vers  1729, exerçant le métier de pilote dans la baie d'Antongil (Madagascar), il  offrit ses services au vaisseau La Méduse, de la Compagnie des Indes,  qui voulait entrer dans le port.
    Le  Capitaine d'Hermitte, commandant de bord, le reconnut, et se souvenant que le  pirate avait maintes fois arraisonné des navires de sa compagnie, il l'arrêta.  Il fut ramené à la Réunion.
    Le 7  juillet 1730, La Buse était condamné à mort.
    Quand  il monta sur l'échafaud pour expier ses crimes de pirate, Olivier Levasseur,  dit La 
    Buse,  lança dans la foule un cryptogramme et s'écria :
    -  "Mes trésors à qui saura comprendre !"
    Voici  donc La Buse pendu, le cryptogramme lancé dans la foule, et le trésor caché  offert aux plus malins. Qui ramassa le message secret ? 
      Trésor de la Buse 2